Mais que dire de ceux qui comme les HPI souffrent d’un mal psychologique, qui les confinent déjà en temps normal ?!.
Personnellement, et encore une fois c’est ma thérapie de l’écrire ici, je vis très mal ce « double » confinement. Je tairais volontairement quelles raisons m’y ont conduit mais j’ai à nouveau fait un burn-out il y a quasiment un an. Ma résilience psychologique était trop entamé et comble de malchance physiquement également je suis allé cherché trop loin dans mes ressources et j’ai contracté au final une sciatique dont je traîne encore aujourd’hui les séquelles au quotidien.
Un confinement nous isole de plein de choses et si on n’y prend pas garde nous éloigne de ce qui nous aiderait un minimum à nous en sortir : le sport, les sorties, le contact humain et social … Et surtout ça entame le moral profondément.
Beaucoup de nos repères se trouvent anéantis si ils n’étaient pas déjà fragilisés avant ! Alors oui la tendance actuelle pousse à se recentrer sur soi-même. C’est important de se (re)cadrer et (re)définir ses attentes, limites, … Mais il est important malgré tout aussi dans le cadre familial, amical, social, professionnel,… de faire aussi cet effort de réfléchir à se qu’on en attend à la vue de comment on a évolué mais également et surtout de comment les autres ont évolués. Cela demande le double d’effort de penser un maximum à soi mais également aux autres ici car, de nos jours où tout est automatisé, dématérialisation,…, il faut parvenir à revenir à le « fait le toi-même ». Sinon on perdra vraiment le contrôle de beaucoup trop de choses. Je suis un adepte du DIY pour tout ce qui est concret (bricolage, jardinage, cuisine,…) mais il faut aussi l’appliquer au moins concret : l’humain pour soi et pour les autres "
